mercredi 12 novembre 2008

L'éveil Islamique

بسم الله الرحمان الرحيم
Au Nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux


La nation islamique s'était soumise à l'ennemi, abandonnant les armes, et lui reconnaissant la supériorité militaire, économique, et même, social, et idéologique. L'Européen incarnait les valeurs supérieures, la civilisation séculaire, la science éclairée. Alors que l'arabe représentait la régression et la décadence. Telle était la vision répandue dans le monde arabe, il y a tout juste cinquante ans. Celui qui a vécu cette période s'étonne du changement important survenu chez les Arabes et chez les musulmans. Ainsi, en l'espace de quelques années, la nation islamique a pu récupérer beaucoup de sa confiance en soi.
La vision qui dominait dans les pays musulmans était celle de l'infériorité par rapport à l'occident. Puis certains réformateurs parmi les savants et les écrivains se mobilisèrent pour défendre la 'Aqida et la Shari'a islamique face aux attaques des orientalistes, la défense fut acharnée, mais le point de transformation idéologique qui a provoqué une rupture et un renversement dans la conscience islamique fut les écrits de Abi-Al-A'la Al-Mawdudi et de Sayyid Qutb (qu'Allah leur fasse miséricorde). Ces deux hommes ne se sont pas contentés de défendre les valeurs islamiques, mais ils ont renversé les coutumes établies, et ils se sont attaqués à « la civilisation » occidentale, à ses valeurs et aux concepts répandus en occident, cela avec une logique de supériorité plutôt qu'une logique d'égalité. Cette révolution a constitué la flamme de l'éveil de la mentalité arabe qui s'était vautrée dans l'humiliation et l'avilissement durant des décennies.

Aussi était-il devenu nécessaire de se débarrasser de ces deux hommes, en particulier de Sayyid, étant donné qu'il se trouvait dans le centre de gravité culturel du monde islamique.
Sayyid a été tué sur ordre de l'occident et par des mains égyptiennes, mais ses mots ont revivifié les cœurs et les sentiments, et ses livres se sont propagés comme du feu dans de la paille devenant une méthode de pensée libératrice de la servitude pour les idoles « khawajatiya » (occupants européens en argot égyptien), et détournant les cœurs vers Allah. Tel fut le début idéologique accompagné de beaucoup de sacrifices de la part des géants de la pensée d'entre les savants et les prêcheurs.

Celle-ci était la transformation théorique qui s'est opérée dans la pensée islamique au cours du siècle dernier. Mais le changement profond sur le plan pratique eut lieu quelques décennies plus tard, là-bas en Afghanistan, par les mains d'un homme qui a été éduqué sur la logique de supériorité et sur la hauteur de résolution de Sayyid. L'occasion était favorable, et la prédestinée d'Allah était présente dans une bande croyante qui a porté les armes pour défendre l'islam à Khurasan. Ce djihad n'était qu'une situation naturelle, pour les gens de cette région, habitués à la liberté et à l'indépendance, en plus de leur attachement pour l'islam et leur amour pour la religion. Et Allah voulut que ce géant (Abdallah ‘Azzam) soit présent, dans ce lieu, et en ce moment.

La défaite psychologique qui a pesé sur les cœurs des musulmans durant trois siècles a été vaincue en Afghanistan grâce à l'un des savants musulmans actifs et exceptionnels. Le point de changement se produisit quand les musulmans ont pris conscience de la possibilité de repousser et de vaincre les ennemis de l'ouest et de l'est. C'est là, le véritable point de changement sur le plan pratique dans l'Histoire contemporaine de notre nation. Ce fut une pensée qui a été traduite en actions par les moudjahiddines d'Afghanistan – qu'Allah leur fasse miséricorde, leur donne la victoire, et élève leur bannière.
Certes, la nation n'a pas atteint cela par les efforts de ces deux seuls hommes. Il y a eu une longue caravane d'hommes et de femmes qui ont dépensé de leurs vies, de leurs biens, et de leurs temps, pour la renaissance de la nation. Cependant, ces deux hommes représentent deux axes principaux de ce que nous vivons aujourd'hui en terme d'émancipation idéologique et de libération concrète dans divers domaines.

La guerre idéologique considérable menée par l'occident et ses agents dans le monde islamique contre la pensée de Sayyid s'inscrit dans la nature des choses. Sayyid a essayé par ses mots, son âme, et son sang de libérer les esprits des gens. Il était donc nécessaire pour l'occident de combattre cette pensée libératrice qu'il a tenté d'occulter des esprits des musulmans durant des siècles. Mais le problème, aujourd'hui, c'est la méconnaissance de beaucoup de jeunes des détails de cette période historique décisive de l'histoire contemporaine de la nation. Et cette méconnaissance conduit à l'incompréhension de la réalité de la lutte idéologique actuelle entre nous et l'ennemi. En réalité, l'ennemi connaît mieux que nous notre histoire et les tenants de notre renaissance, ce qui est honteux. L'ennemi ne craignait pas les mots abstraits de Sayyid, ce qu'il craignait c'est la conversion de ces mots en réalité concrète, chose qu'a faite le cheikh Abdellah Azzam en Afghanistan après trois décennies de la mort de Sayyid, puisse Allah les accepter tous deux parmi les martyrs.

Avec un dogme clair, une vision pénétrante, un travail permanent, avec abnégation, dévouement, et sacrifices, ce géant a entrepris d'aviver l'esprit de djihad, de fierté, d'honneur, et de souveraineté, dans des corps qui étaient annihilés par le désespoir et la peur. Il y eut ses mots, ses actions, les intonations de sa voix, et sa propagande médiatique distinguée pour le djihad en Afghanistan. Il a lié ce territoire à la réalité des musulmans à travers le monde. Tout cela a porté ses fruits au cours de la vie même du chaykh et en peu d'années d'une manière que la plume aurait du mal à décrire.

Sheikh Azzam a réussi à réveiller la Oumma en moins d'une décennie au cours de laquelle il a parcouru le globe d'est en ouest, mobilisant les gens, incitant les musulmans au djihad, et ravivant en eux l'esprit de sacrifice. Il a présenté au monde islamique une image réelle et des exemples vivants de la puissance et de la dignité islamique. L'effet a été remarquable sur les musulmans, à tel point que de nombreux prêcheurs ont considéré ces années comme les années d'or de l'éveil islamique, et si ce n'était le bienfait d'Allah d'avoir envoyé a la Oumma ce Sheikh dans cette période, le djihad afghan serait resté confiné a l'Afghanistan loin des yeux et des cœurs des musulmans, mais Allah a décrété par sa grâce que Sheikh Azzam transforme ce djihad afghan en un djihad de la nation islamique dans sa totalité contre la tyrannie mondiale, et la réactualisation de la notion de dépôt qui incombe a cette nation pour libérer les hommes de la servitude ('Ouboudiya) envers d'autres hommes.
Celui-ci était le message de Sheikh Azzam, et c'est aussi le message éternel de l'Islam.

L'occident croisé ainsi que les Juifs se sont rendu compte de l'ampleur de cet éveil et l'ampleur du rôle joué par Sheikh Azzam. Les dirigeants russes se rendaient eux-mêmes en Europe et en Amérique pour inviter l'occident à ne pas se réjouir de leurs problèmes, et d'appréhender le danger constitué par la situation islamique à l'époque. L'occident Européen et Américain tout particulièrement s'est rendu compte du danger, ainsi est venu l'ordre d'assassiner Sheikh Azzam et ses partisans et de mettre d'autres en prison dans leurs pays afin que l'« épidémie » de liberté ne se propage pas au reste de la nation islamique, de sorte qu'elle la transforme d'une nation asservie en une nation libre qui agit en vue de libérer son esprit avant sa terre.Revenons quelque peu en arrière : quand l'occupation européenne a touché les pays musulmans, et que les gens de jalousie parmi les musulmans ont entrepris de la combattre, un plan insidieux fut établi pour faire perdurer l'hégémonie des coloniaux sur le monde islamique avec les moindres pertes. Ils ont ramené des gens parmi les fils des musulmans – dont la plupart avaient été élevés dans les pays des mécréants – lesquels, dans leur grande majorité, étaient de parfaits inconnus dans les sociétés islamiques, et des gens dont l'esprit était malade ou mort. Et sous les coups des moudjahiddines et des peuples, les forces européennes se sont retirées, et ils ont remis a ces agents les rênes du pouvoir dans les pays islamiques avec des conditions dont nous continuons de vivre les applications a ce jour, et dont les plus importantes sont :

1- occulter la religion islamique de l'existence des musulmans.

2- éradiquer la langue arabe du fait de sa relation proche avec la religion.

3- occuper les peuples musulmans dans leur gagne-pain quotidien et dans la poursuite de leur subsistance quotidienne.

4- réprimer tout mouvement islamique ou démarche vers la religion vraie qui pourrait réveiller les musulmans.

5- occuper les musulmans avec les équivoques et les convoitises et diffuser la débauche morale au sein de la nation.

6- le payement de tributs a l'ennemi occupant, à travers des avantages octroyés et l'exploitation des ressources brutes.

7- lier les politiques étrangères des pays islamiques aux pays colonisateurs.

8- que les gouvernements et toutes les ressources des pays islamiques soient, au besoin, à la disposition des pays d'occupation.

9- enraciner le défaitisme dans les cœurs des musulmans.

Avec ces conditions, l'occident a remis les pays islamiques à ces gouverneurs en dépit de tous les efforts déployés par les sincères de cette Oumma.

Ce ramassis d'agents du colonialisme a accepté toutes les conditions, et il a agi dans un dévouement sans pareil au service de l'ennemi occupant en contrepartie du vol de l'argent des musulmans pour les dépenser dans leurs besoins personnels et pour léguer à leurs enfants le pouvoir dans nos pays.
Ce que nous voyons aujourd'hui, en Irak, en Afghanistan, en Tchétchénie, et en Somalie, est semblable à ce qui s'est passé au siècle dernier, dans la plupart si ce n'est dans l'ensemble des pays islamiques. La Grande-Bretagne et la France ont choisi les agents pour gouverner à leur place les pays islamiques, certains de ces derniers continuent de dépendre de ces deux pays malgré que les USA les eussent remplacés à la tête de leur héritage colonial, et certains pays du golf continuent, a ce jour, de verser un tribut pétrolier à la Grande-Bretagne.
Chaque pays avait sa condition particulière qui a défini le choix du gouvernement. Certains pays étaient dominés par le système tribal, on a donc choisi quelques chefs de tribus locales alliées aux occupants. Certains étaient des monarchies, on les a renversés et choisit un homme du peuple sans origine ni mérite après une révolution ou un putsch. Dans d'autres pays, les présidents ont été choisis parmi des groupes religieux marginaux. Dans d'autres, on a choisi des intellectuels appartenant à la classe riche déracinée dont les enfants ont reçu leur éducation dans les écoles occidentales. Ailleurs, on a aidé quelques personnes ambitieuses et des commandants insurgés à monter au pouvoir après qu'ils aient accepté les conditions citées précédemment, on les a aidés par l'argent et l'expertise pour combattre leurs rivaux.

Il n'y avait pas d'exceptions. Tous les pouvoirs des pays arabes ont été propulsés ou acceptés par les croisés après qu'ils aient accepté de leur obéir, de s'allier à eux, et de travailler pour leurs intérêts et pour appliquer leurs plans. Les actuels gouvernements en Afghanistan, en Irak, en Tchétchénie, et en Somalie, sont des copies de ces gouvernements arabes, et la manière avec laquelle ils sont arrivés au pouvoir est la même que celle de leurs frères qui ont imposé leur autorité dans les pays islamiques dans le passé.

Si leurs plans se réalisaient – et nous invoquons Allah pour qu'il n'en soit rien – les prochaines générations dans des pays comme l'Irak étudieront leur histoire de la manière suivante : les forces d'invasion ont occupé le bien-aimé Irak, les dirigeants moudjahiddines de l'Irak tels que Al-Maliki, Al-Jalabi, As-sadr, As-sistani, et autres, leur ont fait face, et ils ont repoussé l'invasion, et libérer l'Irak de la tyrannie.

C'est le même conte que nos enfants étudient dans tous les pays arabes. C'est le même commandant unique brillant qui a libéré le pays de l'occupation et l'a unifié sous un seul commandement, et ainsi, il a apporté la sûreté aux gens, et les miracles économiques et sociaux se produisirent dans l'ère des grands dirigeants descendants des valeureux conquérants ! Cette histoire mensongère est enseignée aux jeunes dans tous les pays arabes. Des écrivains ont écrit les vérités de ce qu'ils ont vécu lors de cette période critique de l'histoire de la Oumma, mais des gouvernements ont fait brûlé nombre de ces livres dans les imprimeries, et parmi les plus célèbres écrivains qui ont fait l'objet de ces mesures, le Cheikh Mahmoud Shakir, son livre intitulé « L'histoire islamique » est diffusé actuellement, mais il y a deux tomes du livre qui ont été perdu (le manuscrit original ainsi que les imprimés et l'imprimerie ont été incendiés), ces deux tomes sont : l'histoire de la péninsule arabique, et l'histoire du Shâm. Quiconque, peut trouver l'ouvrage dans plusieurs librairies sauf ces deux tomes qui sont perdus. Aussi, la majeure partie des livres traitants de notre histoire contemporaine – si ce n'est pas leur totalité – sont basés sur les falsifications et les mensonges. Si l'un d'entre nous s'asseyait avec un colonisateur raisonnable, connaissant la réalité récente, il lui raconterait les conspirations terrifiantes dont se sont rendues coupable ces gouvernements pour tuer l'esprit d'islam et remettre les pays des musulmans – en particulier la Palestine – aux juifs et aux adorateurs de la croix, et dans le passé on a dit : c'est le victorieux qui écrit l'histoire.

Certains d'entre eux ont évoqué dans leurs mémoires cette période, et des personnes équitables ont écrit des livres, mais ces mémoires et livres sont interdits d'entrée dans les pays de l'islam, et ils sont combattus par les gouverneurs.

Cheikh Abdallah ‘Azzam a cité une partie des trahisons et des défections dont il a été témoin en Palestine (il a inscrit quelques témoignages dans un article titré « Ô gens de l'Irak, c'est ainsi que la Palestine est tombé »). Si quelques écrivains étaient scrupuleux et faisaient des recherches dans les archives françaises et britanniques sur ce qui s'est passé réellement à cette époque, ils trouveraient d'autres éléments qui donneraient des frissons.Ce qui est le plus grave dans cette traîtrise, c'est l'opération de lavage de cerveau que l'on fait aux peuples. Ces peuples qui applaudissent les voleurs, les tortionnaires, les violeurs, et les traîtres sont les premières victimes de ces gouvernements. Il est vraiment triste et désolant de constater l'ampleur de l'ignorance de nombreuses personnes, donnons un exemple pour voir comment la personne peut être tromper par ces bandits : quand un gouverneur émet un décret, pour augmenter les salaires des fonctionnaires, pour verser des primes, ou pour donner des logements, ceci est appelé « des générosités », c'est une générosité de l'émir, du roi, du président, ou du cheikh ! Ainsi, des éloges lui sont faits, et des poèmes lui sont composés. Mais ces peuples musulmans ne savent pas que cet argent est le leur, et qu'on leur en a rendu des miettes, c'est un peu comme un bandit, qui, entrant dans une demeure, vole tout ce qu'elle renferme et enlève la maison a son propriétaire, ensuite il lui donne une chaise cassée prise parmi les meubles de la maison, et voila que le propriétaire se jette au pied du voleur pour remercier ses largesses et son affection !Al-Bayhaqi rapporte dans son « Sunan » de Saïd Ibn Al-Moussayyib : Omar Ibn Al-Khattab a, un jour, partagé de l'argent, on s'est mis a le loué, il a alors dit : Que vous êtes absurdes, si c'était mon argent, je ne vous en aurais pas donné un seul dirham. Omar leur a partagé la totalité de l'argent, pourtant il leur a reproché leurs compliments, car il connaissait la réalité de cet argent. Alors que dire à des gens qui reçoivent des miettes de leur argent, et qui glorifient par la louange leurs gouverneurs ? Au moment où ces gouverneurs dépensent de l'argent des musulmans, ce qui ne viendrait pas a l'esprit d'un homme : des milliards et des milliards s'évaporent dans l'air pour des plaisirs personnels, au moment où les terres de l'islam chutent les unes après les autres aux mains des chrétiens.La jalousie a disparu du cœur de beaucoup de gens, et la sensibilité s'est hébétée, ou plutôt ce sont les natures et les notions qui se sont inversées ! Le convenable est devenu blâmable et le blâmable est devenu convenable, le bandit est devenu gouverneur, le moudjahid est devenu injuste, le savant est devenu ignorent, l'hypocrite est devenu Mufti, les gens ont écouté le « ruwaybida », l'inapte a parlé des affaires des musulmans, les gens de vertu et de religion ont été éloignés, et les mains des corrupteurs ont été lâchés, les vagues des convoitises se sont déchaînés, et les pluies des convoitises se sont abattus sur les musulmans tuant la jalousie dans les esprits, ainsi les hommes voient les honneurs bafoués alors qu'ils s'amusent à jouer, à danser, et à chanter !Aucune nation ne peut se lever sans jalousie, que celle-ci soit pour le vrai ou pour le Faux. Et aucun homme ne se bat s'il n'a pas de jalousie pour la religion, pour l'honneur, et pour la dignité. Une nation sans jalousie est une nation morte qui ne mérite pas de vivre. En réalité, ce qui tue la jalousie, c'est le fait de se noyer dans les convoitises jusqu'au point où l'esprit répugne les hauteurs et s'habitue à la bassesse et au repliement sur soi.

Quand les hommes voient de leurs propres yeux le viol des femmes, et qu'ensuite ils ne bougent pas le petit doigt, car on leur a dit « pas de djihad », et si ce n'était que cela, mais on est allé jusqu'à dire qu'il faut cohabiter avec tolérance, avec miséricorde, avec amour, en concorde, en harmonie, et dans la paix !Ils plantent dans le cœur des gens la peur de la simple jalousie indépendante de toute action, voire le simple fait de penser à désapprouver le blâmable par son cœur. Et ce, afin d'inverser les notions de virilité dans le cœur et les remplacer par le consentement envers la turpitude, la colonisation, le meurtre, et la spoliation, pour que ces actions soient vues comme des évidences de la vie moderne et des nécessités pour le changement et pour aller vers le mieux.

Cette bassesse intellectuelle, cette servilité imposée, cet anéantissement intérieur n'ont jamais eu lieu auparavant dans l'histoire humaine. Aucun homme ne peut décrire cette soumission que les ennemis de la Oumma lui veulent. Jamais dans l'histoire on a interdit au spolié de désapprouver et de détester la spoliation, voila que l'on est arrivé jusqu'à obliger le spolié non pas à juste accepter l'état de fait, mais à l'approuver et à y adhérer !Ce qu'ont fait Sayyid et Azzam, c'est d'éclairer les musulmans sur la réalité, et les éclairer sur le fait qu'ils sont les supérieurs s'ils s'attachent à leur foi. Et que la parole d'Allah est la plus haute, et celle des mécréants est la plus basse. Et qu'ils seront les victorieux s'ils portent secours a la cause d'Allah. Et que la nation n'aura pas de grandeur sans les sacrifices. Et que l'abandon du djihad est la cause de sa servilité. Et que Allah n'enlèvera sa servilité que par le djihad dans le sentier d'Allah. Toutes ces notions sont des notions divines, et des verdicts prophétiques islamiques, qui ont disparues des cerveaux des musulmans à cause de l'ampleur des ambiguïtés dont les chrétiens, les juifs, et les hypocrites les assaillent. C'est pour cela que les ennemis de la nation sont plus attentifs à éradiquer les leaders intellectuels qu'ils ne le sont à éradiquer les leaders militaires. En ce sens, le djihad médiatique linguistique a des effets plus durs sur les mécréants, que les projectiles et les balles, car les mots vivifient les cœurs provoquant, par là, un mouvement des membres, quant aux membres qui portent un cœur mort, ils restent immobiles.Il est inéluctable que Allah donnera la victoire à sa religion, et le secours d'Allah a lieu avec des causes. Allah utilise des hommes, qu'Il choisit parce qu'ils remplissent certaines caractéristiques, et fait d'eux des moyens pour élever la Oumma. Ces hommes sont une catégorie unique et étonnante de savants divins et de commandants militaires qui renouvellent la religion et corrigent les notions pour que le Vrai redevienne Vrai et le Faux redevienne Faux. Ces gens combattent, par leur logique et par leurs actes, les paroles enjolivées des diables d'entre les hommes et les Djins, et ils brisent leur tromperie.La présence de Khattab et de Shamil en Tchétchénie n'était pas une coïncidence, ni celle de Oussama et de Mollah Omar en Afghanistan, ni celle de Zarkawi en Irak. Ceux-là ont été choisis par Allah parmi les musulmans, pour réaliser la mission de renouveau dogmatique et idéologique dans cette Oumma (nous implorons Allah de raffermir les vivants et de faire miséricorde aux morts), et pour planter l'esprit de fierté, de dignité et de confiance en Sa promesse. Ainsi, toutes les fourberies des chrétiens, des juifs, des gouvernements, et des hypocrites, se sont brisées contre ces rochers solides, qui, en toutes époques, continuent d'exister dans cette Oumma. « Et c'est à Allah qu'est la puissance ainsi qu'à Son messager et aux croyants..»

Celui qui examine la guerre des gouvernements contre les concepts islamiques tels que : « combattre les ennemis de la religion », « s'allier aux musulmans », « se désavouer des mécréants », « appliquer la législation du seigneur des mondes », ne peut douter de leur connivence avec les croisés. La personne, si elle n'a pas de principe religieux, doit respecter son intelligence et ne pas démentir sa vue et son ouïe et nier les évidences.

Les moudjahiddines ainsi que leurs partisans ont une lourde responsabilité pour faire face à cette guerre médiatique qui a atteint des proportions énormes et touché les évidences de la religion. C'est une guerre pour conquérir les cœurs et les sauver des griffes des convoitises et des ambiguïtés. Aussi, cette question ne peut être pris en charge que par des gens semblables a ces hommes uniques que nous avons cités auxquels Allah a octroyé la jalousie pour la religion, la supériorité qui provient de la foi, l'intransigeance dans le Vrai, la sagesse, l'éloquence, et la science. Et « ce qui n'est pas atteint en totalité, ne doit pas être délaissé complètement », et « les meilleurs actes sont ceux qui sont continuels, même s'ils sont peu ».

Allah est le plus savant.
Et prière et salut sur notre Prophète Mouhamad et sur sa famille et ses compagnons.

par le Sheikh Husseïn Ibn Mahmoud (hafizahoullah)

14 rabi' Al Awwal 1428

(Trad: RafidaynCenter Publications)
Minbar-sos

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